Japon - entre tradition et modernité (partie I)

Le Japon - le pays du soleil levant est entré dans la famille des pays industrialisés assez tardivement, car ce n'est que dans la seconde moitié du XIXe siècle. La révolution Meji a conduit à «l'occidentalisation avec des caractéristiques japonaises». L'industrialisation rapide et l'adaptation rapide des nouvelles technologies ont permis au Japon d'éliminer très rapidement le retard technologique. Déjà à la fin des années 90, le Japon a gagné la guerre avec la Chine. 

Cependant, le véritable choc a été causé par la victoire du Japon dans la guerre contre la Russie tsariste en 1904-1905 (les célèbres batailles de Tsushima et Mukden). En conséquence, le mythe des "Européens invaincus" a commencé à s'effondrer en Asie et c'était le début de la fin de la domination de l'Europe dans la région asiatique.  Jusqu'en 1947, l'Empire japonais a mené une politique étrangère agressive. Il a mené des guerres avec la Chine, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, les Pays-Bas et l'URSS. Les défaites de la Seconde Guerre mondiale ont brisé les ambitions d'une superpuissance, mais ont en même temps été les fondations du succès économique futur.

Le Japon en 1945 a été dévasté économiquement. On estime qu'en raison des bombardements et de la rupture des chaînes de production, la production industrielle ne représentait que 30% du niveau d'avant-guerre. Les Zaibatsu (grands groupes bancaires et industriels) sont interdits et jusqu'en 1952, le Japon est occupé par les troupes américaines. Après le déclenchement de la guerre en Corée, il y a eu un retour à une croissance économique rapide. Le pays a développé une production orientée vers l'exportation. Il y a également eu une re-formation de groupes industriels liés aux banques.

Un trait caractéristique au Japon était la création de Keiretsu, c'est-à-dire d'alliances multi-industries liées les unes aux autres en raison de liens croisés. Le point focal à Keiretsu était le réservoir de financement. Les plus grands Keiretsu étaient: Mitsubishi, Mitsui, Sumitomo, Sanwa, Dai-Ichi Kangyo.

En raison du développement dynamique du Japon, dans les années 70, il était la troisième plus grande économie du monde (derrière les États-Unis et l'URSS). Le développement économique rapide signifiait que de plus en plus de voix se faisaient entendre que le Japon dépassait la plus grande économie du monde - les États-Unis. Le taux sous-évalué du yen japonais a soutenu les exportations, et une part importante de celui-ci était constituée de produits technologiquement avancés (électronique). Après l'accord de Plaza Accord, le Japon a accepté de renforcer le yen japonais par rapport au dollar américain. Le moment décisif a été l'éclatement de la bulle sur les marchés de l'immobilier et des actions au Japon. En conséquence, il y a eu une «décennie perdue». Dans le même temps, le vieillissement de la population a éteint le dividende démographique.  La baisse des taux d'intérêt, les achats d'actifs et l'augmentation de la dette publique n'ont pas entraîné une hausse de la croissance du PIB et de l'inflation. Les Abenomics introduits en 2012 ont également connu un succès modéré.

Le Japon, malgré un taux de croissance économique lent, est l'un des pays les plus développés d'Asie et du Pacifique (en termes de PIB par habitant PPA). Le Japon est également l'une des plus grandes économies du monde et l'un des principaux exportateurs. Il existe encore de nombreuses entreprises spécialisées dans la production d'électronique dans ce pays. 

Ces dernières années, le Japon a signé des accords de libre-échange avec l'Union européenne, ainsi qu'avec la Grande-Bretagne et les États-Unis. En 2020, le Japon est devenu membre du RCEP, qui comprend quinze pays d'Asie-Pacifique.

Indicateurs de développement des pays

Le Japon est l'un des pays les plus développés d'Asie et du Pacifique. Il est également visible dans l'IDH (Human Developmet Index). L'indice évalue les pays en termes de: qualité de vie attendue, qualité de l'éducation et revenu national par habitant. En 2020, le Japon était 19 à égalité avec Israël. Légèrement inférieur aux États-Unis (17), mais supérieur à la Corée du Sud (23) et à la France (26).

Source: Programme de développement des Nations Unies

Le Japon fait plutôt bien dans le classement Corruption Perceptions Index (Indice de perception de la corruption) créé par Transparency International. Le Pays du Soleil Levant en 2020 a marqué 74 points, ce qui a placé le pays à la 19e place. Le Japon devance la Pologne (45), le Chili (25) et la Corée du Sud (33). En revanche, la transparence est moindre que dans les pays nordiques ou Allemagne (9).

Źródło: transparent.org

Dans le cas de l'indice de compétitivité Indice mondial de compétitivité Le Japon fait déjà mieux que l'IPC. Fin 2019, le pays était en 6e position. Le pays du soleil levant s'en sort très bien en termes de protection de la santé (1), de taille du marché (4), d'infrastructure (5) et d'adoption de nouvelles technologies (6). La stabilité macroéconomique (42), les institutions (19) et le marché du travail (16) s'en tirent moins bien.

Dans le cas des infrastructures, l'efficacité du marché ferroviaire est très bonne, avec un classement de 6,8 sur une échelle de 7 points. En conséquence, le Japon a été classé comme le pays possédant le meilleur chemin de fer au monde.

Le Japon est bien pire en ce qui concerne les compétences numériques de la population active (58 places) et la facilité de trouver un employé hautement qualifié (54 places dans le monde). L'apprentissage de la pensée critique à l'école n'est pas non plus très bon (87e place).

Source: Indice de compétitivité mondiale 2019

L'indice global de compétitivité place le Japon entre la Suisse (5) et l'Allemagne (7). Dans la région Asie-Pacifique, le Japon obtient des résultats moins bons que Singapour (1) et Hong Kong (3). En revanche, le Japon se comporte mieux dans cet indice que les autres tigres asiatiques: Taiwan (12) et la Corée du Sud (13).

Il convient également de rappeler que le Japon est un pays aux inégalités modérées. Cela se voit clairement dans l'indice de Gini, qui détermine les inégalités de revenus. Il prend des valeurs de 0 à 1. Plus l'indice est élevé, plus la stratification de la société est importante. Dans le cas du Japon, le coefficient de Gini était de 0,321 en 2019 selon la Banque mondiale. Légèrement plus élevé que dans le cas de la Pologne (0,297), mais moins qu'au Brésil (0,539). 

Yen japonais (JPY)

 Entre 1949 et 1971  le yen japonais était indexé sur le dollar américain (1 à 360 JPY). Après l'accord au Plaza Hotel, le yen japonais s'est apprécié par rapport au dollar. En 1985, le taux de change était de 239 yens pour un dollar. Après 3 ans, le yen s'est raffermi au niveau de 128. Le premier pic de l'appréciation du yen a eu lieu en 1995 lorsque le taux USD / JPY a atteint 80.

Le yen japonais est l'une des devises refuges. En conséquence, pendant les turbulences des marchés, les investisseurs ont tendance à vendre les devises des pays en développement et à placer leurs fonds dans des devises telles que le yen japonais. Cela provoque généralement son appréciation. La politique monétaire est menée par Banque du Japon (BoJ). Ces dernières années, la banque centrale est connue pour sa politique monétaire souple.

Taux d'intérêt - politique monétaire

La lutte contre le ralentissement économique, la déflation et le vieillissement de la structure démographique s'est traduite par une baisse significative des taux d'intérêt dans les années 90. À la fin du 0e siècle (avec quelques ruptures), il se maintenait à environ 0,1%. Actuellement, le taux d'intérêt est négatif (-XNUMX%).

Le Japon a eu du mal à stimuler l'inflation au cours des 20 dernières années. Très souvent, un pays tombe dans des périodes de déflation. L'inflation a dépassé le niveau de 2% seulement deux fois au XXIe siècle. Cependant, il s'agissait de brefs épisodes inflationnistes. Ils ont été suivis très rapidement par un retour à la déflation ou une inflation modérée.

Développement économique au fil des ans

Le Japon possède l'une des plus grandes économies du monde. Selon les données La Banque mondiale en 2019, l'économie japonaise était la troisième au monde en termes de PIB (5 milliards de dollars). Cela représentait moins de 081% du PIB mondial. Compte tenu de la parité de pouvoir d'achat, le Japon se classe au 5,78e rang mondial, entre l'Inde (4e place) et l'Allemagne (3).

La croissance économique du Japon a été modérée au cours des 28 dernières années. Entre 1991 et 2019, la croissance du PIB en parité de pouvoir d'achat a augmenté de 2,73% par an. Le monde a grandi à un rythme légèrement plus rapide. Cela s'est traduit par une baisse de la part de l'économie japonaise dans le PIB mondial, qui est passée de 8,4% à 4,1%.

La raison était, entre autres "Décennie perdue", qui résulte du faible taux de croissance du PIB, qui a notamment causé l'éclatement de la bulle immobilière au tournant des années 80 et 90. Dans le même temps, le maintien d'une politique monétaire souple et de liens inter-entreprises (Keiretsu) a conduit à maintenir en vie de nombreuses «entreprises zombies». Ceci, à son tour, est bénéfique pour les travailleurs d'une part (maintien du chômage à un niveau bas), mais entraîne une mauvaise allocation des ressources dans l'économie (ce qui freine la croissance).

Voici une compilation de la Banque mondiale.

Source: propre étude

Le tableau ci-dessous montre que les années 1991-2019 n'appartiennent pas à «l'âge d'or» du Pays du Soleil Levant. Le Japon n'a pas réussi à rattraper les États-Unis, il a même régressé. Dans le même temps, le Japon a rattrapé le développement d'une autre économie dans la région. Le fait que vous puissiez «courir plus vite» est démontré par l'exemple de la Corée du Sud, qui a rattrapé le Japon en termes de PIB (PPA) par habitant. Voici une compilation de la Banque mondiale:

Source: propre étude

Dans le cas du Japon, l'économie est basée sur les services, où 68,7% du produit intérieur brut est produit. À son tour, l'industrie est responsable d'environ 30,1% du produit intérieur brut. Le Japon est le plus grand constructeur automobile au monde. C'est dans ce pays que des entreprises comme Toyota, Nissan, Honda, Suzuki et Mazda ont leur siège social. Il est à noter que Toyota est le plus grand constructeur automobile au monde. L'industrie sidérurgique, qui occupe la deuxième place mondiale, doit également être mentionnée. L'industrie électronique est très développée dans le pays. C'est dans ce pays que des sociétés telles que Canon, Casio, Hitachi, Nikon, Nintendo, Sony et Panasonic opèrent.

Taux de chomage

L'économie japonaise est en mesure de fournir des emplois à la population en âge de travailler. Entre 2010 et 2020, le taux de chômage est passé de 5,5% à 2,25%. Lors de l'épidémie de COVID-19, il a légèrement augmenté pour atteindre 3%.

Le faible taux de chômage s'applique aussi bien aux femmes qu'aux hommes. Cependant, incl. en raison de facteurs culturels, le taux de participation à la population en âge de travailler diffère selon le sexe. Selon le Global Gender Gap Index 2020 pour les femmes taux de participation était de 69,8%. Pour les hommes, ce ratio était de 85,8%. Par conséquent, vous pouvez voir une différence significative dans l'activation professionnelle  femmes et hommes. Il n'est donc pas étonnant que lors de l'introduction des abénomiques, outre les slogans de libéralisation du marché du travail, les postulats d'activation professionnelle des femmes aient eu faim.

Malgré le faible taux de chômage des femmes (inférieur à 3%), la structure de l'emploi est différente de celle des hommes. Il y a beaucoup plus de travail à temps partiel pour les femmes (36,7% de tous les employés féminins) que pour les hommes (11,5% des employés masculins). Les femmes occupent généralement des postes de niveau intermédiaire et inférieur. Seuls 5% des administrateurs des sociétés cotées étaient occupés par des femmes.

Il n'est donc pas surprenant que le Global Gender Gap Index ait classé le Japon dans la catégorie Participation et opportunités économiques à la 115e place seulement. A titre de comparaison, la Pologne était classée 57e dans ce classement et les États-Unis 26. En revanche, le Japon a mieux fait que la Corée du Sud (127).

Dette / PIB

Le Japon est le pays dont le niveau de dette souveraine par rapport aux produits intérieurs bruts est le plus élevé. En 2020, ce ratio a dépassé 260% (grâce aux plans de relance). Cependant, les faibles taux d'intérêt, la stabilité macroéconomique et un faible pourcentage de la dette détenue par des investisseurs étrangers signifient qu'il n'y a pas encore de problèmes de service de la dette.  

En raison de la situation macroéconomique stable, de l'excédent du compte courant et de l'absence de problèmes de refinancement de la dette, le Japon bénéficie de bonnes notations. L'agence S&P a fixé la note de la dette publique à A +, tandis que Fitch A.

Le Japon a un excédent de compte courant important, ce qui prouve que le pays du soleil levant est un exportateur de capitaux. En conséquence, le Japon est moins sensible aux «chocs externes» qui provoquent des sorties de capitaux. 

Source: Banque mondiale

Secteur bancaire

Le secteur bancaire japonais est dominé par les «cinq grands» qui comprennent Mitsubishi UFJ Financial Group, Sumitomo Mitsui Financial Group, Mizuho Financial Group, Japan Post Bank et Norinchukin Bank. Selon les données recueillies par la Federal Reserve Bank of St. Louis "big five" contrôle plus de 64% des actifs. 

Source: https://fred.stlouisfed.org/

Le commerce mondial

L'économie japonaise est beaucoup moins tournée vers l'exportation que l'économie mondiale. L'impact des exportations est bien inférieur à celui de la Corée du Sud (40%) ou du Vietnam (106%). Voici une comparaison des pays sélectionnés:

Source: Banque mondiale

Une bonne définition d'une position sur la carte commerciale est l'indice d'ouverture commerciale, qui détermine la relation entre le chiffre d'affaires (exportation et importation) et le PIB d'un pays donné. Plus l'indice est élevé, plus le commerce international joue un rôle important dans l'économie du pays. Dans le cas du Japon, il est clair que c'est une économie beaucoup moins dépendante du commerce que les économies vietnamienne ou coréenne.

Source: Banque mondiale

Le Japon est l'un des plus grands exportateurs au monde. Selon les données recueillies par la Banque mondiale, le Japon a été classé à la 4e place. La valeur des exportations a été estimée à 905 milliards de dollars. C'est plus que des exportations du Royaume-Uni, de la France ou de la Russie. Cependant, il ne s’agit pas d’une économie typique axée sur l’exportation. Au cours des 25 dernières années, le Japon a généralement enregistré un excédent commercial en biens et services.

Source: Banque mondiale - Balance commerciale

Le commerce japonais continue d'être concentré en Asie et sur le marché américain. Les principaux partenaires commerciaux sont les États-Unis et la Chine. Cela s'applique à la fois à l'exportation et à l'importation. 

Les exportations sont dominées par les pièces automobiles et les voitures (21,1%). Viennent ensuite les équipements industriels (19,4%) et les appareils électroniques (14,6%). 

Où vont les exportations mexicaines - les principaux partenaires

Les plus gros acheteurs Produits mexicains il existe deux des plus grandes économies du monde. La plus grande partie des exportations est destinée aux États-Unis (140,4 milliards de dollars). La prochaine direction principale du commerce est la Chine (134,6 milliards de dollars). Les principaux marchés asiatiques sont d'autres destinations d'exportation clés.

Source: UN Comtrade

D'où vient le Japon - principaux partenaires

Plus d'un cinquième des importations proviennent de Chine. Les États-Unis sont un autre partenaire majeur.  Outre les pays de la région de l'Asie de l'Est, les exportateurs d'hydrocarbures (Arabie saoudite et Émirats arabes unis) sont des partenaires importants.

Source: UN Comtrade

En raison de ses rares ressources en matières premières, le Japon importe beaucoup d'hydrocarbures. Il n'est donc pas surprenant que les hydrocarbures représentent jusqu'à 21,6% des importations. Les autres produits d'importation importants étaient les équipements industriels (9,8%) et les équipements électromécaniques (13,7%). Il convient également de noter que les minerais métalliques représentent plus de 3% des importations totales.

Démographie - une structure démographique saine

Selon les données des Nations Unies, le Japon comptait en 2020 une population d'environ 126,5 millions d'habitants. Cela signifie que c'est l'un des pays les plus peuplés du monde.

Selon les Nations Unies, la population du Japon tombera à 30 millions au cours des 105,8 prochaines années. Voici une comparaison avec les États-Unis et la Corée du Sud. En raison du déclin démographique, le Japon ne pourra pas profiter de la forte proportion de sa population en âge de travailler dans la population totale. Le vieillissement de la population aura un impact négatif sur la croissance économique.

Source: Perspectives de la population mondiale des Nations Unies 2019

Le Japon est un pays avec un taux d'urbanisation élevé. Selon les données recueillies par la CIA, plus de 91,7% de la population vit dans les villes. Le plus grand centre économique du Japon est la capitale du pays - Tokyo. Selon l'Office japonais des statistiques, la population de la ville dépasse les 9 millions d'habitants.

La structure démographique du Japon annonce un vieillissement continu de la population. Le faible taux de fécondité (1,43) suggère que la pyramide démographique devrait se détériorer au cours des 30 prochaines années. En raison des difficultés d'immigration, les faibles taux de fécondité ne seront pas «couverts» par le fait de «laisser» un grand nombre d'immigrants au Japon (ce qui améliorerait la structure démographique).

Cela signifie qu'il faut s'attendre à une augmentation significative de la charge démographique. Ancien rapport de dépendance est de 48,0%. C'est un indicateur qui divise le nombre de personnes âgées de plus de 64 ans par le nombre de personnes en âge de travailler (15-64 ans). Il y a 50 ans, le taux était de 10%.

Résumé

Le Japon est l'une des plus grandes économies du monde. Elle possède une industrie automobile, sidérurgique, électronique et de précision bien développée. Le pays est étroitement lié à ses économies en termes de commerce  autres pays asiatiques. La raison en est la proximité géographique et la croissance dynamique de cette zone. Les principaux partenaires commerciaux restent les États-Unis et la Chine. 

Le Pays du Soleil Levant est un pays à la situation macroéconomique stable. Le Japon, cependant, est un pays en développement avec des problèmes mineurs de corruption (selon Corruption Perceptions Index) et un taux élevé d'inégalité entre les sexes. 

Le pays occupe la 19e place en termes d'indice IDH. En raison de l'éclatement de la bulle immobilière dans les années 90, la convergence avec l'économie américaine (PKP PPP par habitant) s'est arrêtée. Malgré une croissance économique lente et un endettement élevé, le yen est classé comme valeur refuge. Le déclin démographique et le vieillissement de la population seront un problème pour la croissance économique. Cependant, il ne faut pas oublier que l'introduction rapide de la robotisation peut contribuer à accroître la productivité, ce qui «couvrira» les problèmes démographiques. Dès 2017, le Japon était à la pointe des pays «robotiques» avec 308 robots pour 10 000 employés. A titre de comparaison, les États-Unis avaient un indice de 200 et la Suisse de 129. Malgré vos problèmes, il vaut la peine de placer le marché japonais sur le «radar de l'investissement».