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Banque du Canada (BdC) - Garantir la stabilité de l'économie canadienne
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Banque du Canada (BdC) - Garantir la stabilité de l'économie canadienne

établi Forex ClubFévrier 23 2023

La Banque du Canada (BdC) est la banque centrale du Canada. Sa tâche est de veiller à ce que la bonne politique monétaire soit appliquée chez le voisin du nord des États-Unis. Il est important de distinguer BoC des sociétés cotées Banque Royale du Canada (RBC)qui est la plus grande banque au Canada. Dans l'article d'aujourd'hui, nous présenterons brièvement l'histoire de cette banque centrale et examinerons ses activités. Nous vous invitons à lire !

Histoire de la Banque du Canada

L'histoire de la formation de la Banque du Canada et de l'évolution du système monétaire au Canada est très intéressante. Le Canada a commencé avec un système monétaire « colonisé », maisau fil des ans, elle s'est lentement indépendante de la métropole (Grande-Bretagne).

Marché monétaire colonisé

Le Canada était une colonie britannique qui n'a pas suivi la voie des États-Unis en modifiant sa relation avec la couronne britannique. Au lieu de cela, le corset imposé par le gouvernement britannique se desserrait lentement. Au fil du temps, la politique du gouvernement canadien est devenue de facto indépendante des autorités du Royaume-Uni. Le marché financier canadien a également suivi une trajectoire similaire. Le tournant s'est produit en 1817, lorsque les banquiers de Montréal ont obtenu la permission du gouvernement britannique d'ouvrir la première banque officielle au Canada. Il a un nom Banque de Montréal (BoM). En vertu de la nouvelle loi, la BoM a obtenu le monopole de l'émission de billets à ordre sur le modèle des billets militaires. Ainsi, la banque de fait devient la « banque centrale » du Haut et du Bas-Canada.

Loi constitutionnelle – une étape importante dans la cause de l'indépendance du Canada

Pourtant, le système monétaire et financier du Canada n'était pas adapté à la croissance rapide de l'économie. La métropole a vu ce problème, et pour cette raison a accepté en 1867 l'adoption L'Acte de l'Amérique du Nord britannique. Dans un langage familier, l'acte a été nommé Loi constitutionnelle. La loi autorisait la création d'une administration fédérale. La loi a également eu des conséquences importantes pour le marché financier. Dès lors, le gouvernement du Dominion (Canada) pourrait contrôler la monnaie, les lettres de change, les billets de banque et la création de banques.. C'était la première étape vers un marché monétaire unifié.

Seconde moitié du XIXe siècle : la structure du système bancaire et monétaire

00 dollars de la BoC

25 centimes. Source : wikipedia.org

Jusqu'en 1871, il existait de nombreuses monnaies locales. En vertu de la Loi sur la monnaie uniforme en 1871, il est devenu la monnaie officielle du Canada Dollar canadien. Fait intéressant, le système bancaire canadien a évolué dans une direction complètement différente de celle des États-Unis. Au XIXe siècle, les États-Unis étaient dominés par de petites banques disposant de peu de capitaux, qui concentraient leurs activités dans une ville ou quelques comtés. Au Canada, le système bancaire a été dominé par quelques banques. Cela a rendu le système canadien plus stable que le système américain. D'autre part, l'inconvénient était le manque de concurrence, qui rendait les services bancaires au Canada plus chers qu'aux États-Unis.

Une banque centrale est créée

Comment est-ce arrivé? En 1933, le premier ministre canadien R. B. Bennett a nommé Commission royale sur les banques et la monnaie. Sa tâche était de recommander une réforme du système financier canadien et de créer le concept d'une banque centrale. Le comité comprenait de nombreux éminents avocats, économistes et financiers. Parmi eux se trouvent par ex. Lord Macmillan (avocat), Sir Charles Addis (directeur de Banque d'Angleterre), William Thomas White (ancien ministre des Finances du Canada), Beaudry Leman (gérant de la Banque Canadienne de Montréal). De plus, la commission comprenait le premier ministre de la province de l'Alberta - John Edward Brownlee.

01 Parlement de la BoC

C'est dans cet édifice que la Loi sur la Banque du Canada (Parlement canadien) a été adoptée. Source : wikipedia.org

La Banque du Canada a été fondée en 1934 avec l'adoption de la Loi sur la Banque du Canada. Avant cette loi, le Canada n'avait pas de banque centrale, il n'y avait donc pas de prêteur de dernier recours dans le système bancaire canadien. En conséquence, le système financier du pays a été exposé à l'instabilité du système lors des krachs boursiers. A partir de 1891, le rôle de régulation du marché bancaire est assuré par la CBA (Association des banquiers canadiens). La banque du gouvernement, quant à elle, était la Banque de Montréal. À son tour, le ministère des Finances du gouvernement canadien était responsable de l'émission des billets de banque. La Loi de 1934 était une nouvelle qualité dans le système financier canadien. Conformément à la Loi, la Banque du Canada était chargée de :

"réglementation du crédit et de la monnaie [aux fins de] .... promouvoir le bien-être économique et financier du Dominion ».

Le capital initial de la banque s'élevait à 5 millions de dollars canadiens. En vertu de la Loi de 1934, la Banque du Canada devait être une société privée. Il s'agissait d'empêcher le gouvernement d'influencer les décisions de la banque centrale pour des raisons politiques. Malgré la création de la banque, son fonctionnement réel a commencé le 11 mars 1935. La vie privée de la banque n'a pas duré longtemps.

Nationalisation de la banque

02 Boc Mackenzie

Guillaume Lyon Mackenzie King. Source : wikipedia.org

Dès 1938, le premier ministre William Lyon Mackenzie King était favorable à la transformation de la Banque du Canada en la soi-disant "société d'État". En termes simples, ce sont des entreprises qui sont contrôlées par des organismes gouvernementaux.

La tendance à une plus grande ingérence du gouvernement canadien dans la vie économique a commencé au tournant du 20e siècle. Au début, il s'est concentré sur les chemins de fer et un monopole sur la vente d'alcool. Depuis les années 80, de plus en plus d'entreprises publiques ont été créées. Cette tendance s'est poursuivie jusque dans les années XNUMX. Néanmoins, aujourd'hui, de nombreuses entreprises importantes appartiennent à l'État. Un exemple est la Banque du Canada ou la Société des ponts fédéraux.

Banque du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale

La banque a joué un rôle très important pendant la Seconde Guerre mondiale, car elle devait assurer la stabilité du système financier et économique du Canada pendant la guerre. La Banque du Canada était l'émetteur de la soi-disant Obligations de la Victoire. Ces obligations étaient destinées à aider à financer l'effort de guerre du Canada pendant la Seconde Guerre mondiale. Après la guerre, le programme a continué sous le nom Obligations d'épargne canadiennes. Les fonds obtenus devaient servir à financer une partie des dépenses publiques du gouvernement canadien.

La période de guerre a également vu le gouvernement tenter de stimuler l'activité économique. Un exemple était fondation en 1944 de la Banque de développement du Canada. C'était une activité secondaire de la Banque du Canada. La Banque de développement du Canada avait pour mission d'inciter les entreprises à investir en leur offrant un financement attractif.

L'après-guerre : keynésianisme et affaire

L'après-guerre a vu la montée du keynésianisme. L'activité de la banque centrale était d'assurer une masse monétaire importante afin de maintenir les taux d'intérêt bas, ce qui était censé soutenir la politique de plein emploi. Un bon exemple est la politique monétaire accommodante, qui a été combinée avec l'expansion budgétaire du gouvernement du premier ministre John Diefenbaker. Après tout, le président de la Banque du Canada - James Elliott Coyne - était préoccupé par la stabilité de l'économie canadienne à long terme. La saveur de toute l'affaire est ajoutée par le fait que le président de la Banque du Canada relevait du ministre des Finances.

L'affaire Coyne

03 BdC Coyne

James E. Coyne. Source : wikipedia.org

Les employés du gouvernement ont fait pression sur James E. Coyne pour qu'il réduise les taux d'intérêt afin de stimuler l'économie canadienne. Le président de la BoC craignait que l'inflation ne devienne incontrôlable, ce qui pourrait avoir de graves conséquences sur la stabilité de l'économie. Plus la dispute durait, plus les émotions grandissaient. En 1961, la soi-disant affaire Coyne éclate. Le président de la BoC a publiquement critiqué la politique budgétaire du gouvernement canadien (James E. Coyne a donc critiqué son supérieur !). De son côté, le gouvernement était d'avis que puisqu'il avait remporté l'élection avec une marge significative, le « souverain » avait donné pour mandat de mener sa propre politique monétaire.

L'altercation verbale était vraiment brutale. James E. Coyne a été nommé au Parlement "anarchiste" oraz "communiste déguisé en brebis". À son tour, le président de la BdC a nommé le premier ministre "génie du mal". Le conseil d'administration de la BoC, sous la pression du premier ministre, n'a pas renouvelé le mandat de Coyne. Cependant, le problème était d'augmenter le salaire et la pension du président de la BoC. Cela a été fait par le conseil d'administration de la Banque. Le premier ministre était très mécontent parce qu'il croyait que l'augmentation n'était pas méritée. Finalement, le président de la BoC a démissionné de son mandat, mais a été blanchi des accusations d'enrichissement illicite en acceptant une pension majorée. Le scandale a entraîné une division ouverte des responsabilités en matière de politique monétaire. L'affaire Coyne a été une victoire à la Pyrrhus pour le premier ministre. Le parti de John Diefenbaker a perdu 92 sièges en raison de la chute de la valeur du dollar canadien et de la faible croissance économique. Elle a dû former un gouvernement minoritaire.

Les années suivantes : monétarisme et crise

Une autre période importante a été les chocs pétroliers et la période du choc Volcker, qui était la politique de taux d'intérêt élevés aux États-Unis. Le Canada, en tant que pays ayant des liens économiques avec les États-Unis, a également ressenti les problèmes économiques de son voisin. La période des années XNUMX et XNUMX a été le triomphe du monétarisme et du libéralisme. Le mandat de la BdC était donc de maintenir l'inflation à un bas niveau.

La période de la crise de 2007-2009 aux États-Unis a poussé la Banque du Canada à baisser drastiquement les taux d'intérêt. Cependant, elle n'a pas participé à la réalisation d'un assouplissement quantitatif de l'ampleur observée aux États-Unis et au Royaume-Uni. Cela était dû aux craintes qu'une forte augmentation de la masse monétaire ne provoque une hyperinflation dans la « petite » économie du Canada.

Des années après la crise sur le marché des subprimes

Pendant de nombreuses années après crise des subprimes, le Canada a maintenu ses taux d'intérêt bas. Jusqu'à mi-2017, les taux ne dépassaient pas 1 %. En 2018, la Banque du Canada a augmenté les taux d'intérêt à 1,75 %. Il s'agit d'une série d'augmentations qui ont commencé en juillet 2017 et ont duré jusqu'en octobre 2018.

En raison de la COVID-19, il y a eu une forte baisse des taux d'intérêt à 0,25 % et le début d'un programme d'assouplissement quantitatif controversé. Très vite, l'inflation est montée aux alentours de 5 %, une valeur qui n'avait pas été enregistrée depuis 30 ans. En octobre 2021, la Banque du Canada a arrêté le programme de QE et les taux sont restés inchangés.

À la suite de l'agression de la Russie contre l'Ukraine, l'inflation a fortement augmenté dans de nombreuses régions du monde. Ce n'était pas différent au Canada où l'inflation en juin 2022 a atteint 8%. La BdC a réagi en augmentant fortement les taux d'intérêt, qui sont passés à 2023 % fin janvier 4,5.

Rôle de la Banque du Canada

Le mandat de la BdC était inclus dans le préambule du fameux Loi sur la banque du Canada à partir de 1934. Il stipule que le rôle de la banque est de réglementer le crédit et la monnaie tout en fournissant des objectifs non monétaires. Il s'agit notamment de veiller à l'intérêt public. L'objectif est également de minimiser les fluctuations des niveaux de production, des échanges, des prix et de l'emploi. Ainsi, le rôle de la BoC est double. D'une part, il s'agit de contrôler l'inflation, d'autre part, d'assurer une croissance économique stable au Canada. De plus, la banque centrale doit veiller à ce que la monnaie nationale ne soit pas trop affaiblie ou renforcée.

Depuis 1991, le rôle dans la stabilité des prix est beaucoup plus clair. À cette époque, la fourchette autorisée des fluctuations de l'inflation de l'IPC a été introduite dans la fourchette de 1 % à 3 %. Comme d'autres banques centrales, afin de maintenir l'inflation au niveau supposé, elle manipule les taux d'intérêt, le niveau des réserves obligatoires et utilise des opérations d'open market. Ces trois outils visent à réglementer l'activité du secteur bancaire canadien.

La Banque du Canada n'oblige pas les banques à détenir des réserves fractionnaires. Des solutions similaires sont utilisées au Royaume-Uni, en Nouvelle-Zélande, en Australie, en Suède et à Hong Kong. Cela ne signifie pas qu'au Canada les banques ne sont pas tenues de détenir des actifs liquides. La Banque du Canada exige que les banques détiennent des actifs liquides (par exemple, des bons du Trésor) des fonds égaux à 30 jours de retraits des clients.

Caractéristiques Banque du Canada

La Banque du Canada, comme la plupart des banques centrales du monde, doit remplir diverses fonctions. Le site Web bankofcanada.ca énumère les principales tâches que BoC doit accomplir. Ceux-ci sont:

  • Piloter la politique monétaire – La BdC doit s'assurer que l'inflation reste en permanence dans la cible d'inflation. Dans le même temps, la banque centrale doit veiller à ce qu'une politique monétaire trop restrictive n'entrave pas la croissance économique.
  • Veiller à la stabilité du système financier « La BoC est le prêteur de dernier recours. Pour cette raison, il peut fournir des liquidités au secteur bancaire ou effectuer des achats d'actifs à l'intervention.
  • Gestion de fonds – La BdC gère les finances gouvernementales et gère la dette publique et les réserves de change du Canada. 
  • Supervision de l'industrie du paiement - selon Loi sur les activités de paiement de détail, c'est la BoC qui est responsable de la surveillance des fournisseurs de systèmes de paiement. La tâche de la banque centrale est de vérifier si les entreprises du secteur des paiements satisfont aux exigences légales et de gestion des risques.
  • Analyse économique – la banque collecte et analyse des données. De nombreuses analyses sont publiées dans Bulletin de recherche et publié dans le trimestriel Revue de la Banque du Canada.

Président de la Banque du Canada

Le chef de la banque centrale est le président (c'est-à-dire le gouverneur). Conformément à la loi, le président de la BoC est nommé pour un mandat de 7 ans, qui peut ensuite être prolongé. Le président exerce les fonctions de président du conseil d'administration. En théorie, il est indépendant de la politique gouvernementale et ne peut pas être directement supprimé par le gouvernement. cependant en cas de désaccord profond entre la Banque du Canada et le gouvernement, le ministre des Finances peut donner des instructions écrites à la banque concernant la conduite de la politique monétaire. Cependant, dans la pratique, c'est le président de la BoC qui définit la politique monétaire indépendamment du gouvernement.

04 BoC Tiff Mackle

Tiff Mackle. Source : wikipedia.org

Il est président de la Banque du Canada Tiff Macklem, qui occupe ce poste depuis 2020 pour un mandat de 7 ans. Tiff Macklem a rejoint la banque pour la première fois en 1984. Après avoir travaillé pour d'autres employeurs, Macklem est retourné à la Banque du Canada en 1989. Au début, il a travaillé au Département d'analyse économique. En 2000, il prend la tête de ce département. Les années suivantes ont apporté d'autres promotions. En 2003, il devient conseiller du chef de BoC. En 2004, il devient vice-président de la Banque du Canada. Puis Tiff a rejoint le ministère des Finances.

Lors de la crise de 2008-2009, Tiff Macklem a conseillé le ministre des Finances du Canada et représenté le Canada aux réunions du G7, du G20 et du FSB (Financial Stability Board). En 2010, Macklem est retourné à la Banque du Canada. En 2014, il a également commencé à travailler comme chargé de cours à la Rotman School of Management. Il a ensuite travaillé comme administrateur à la Banque de Nouvelle-Écosse.

Relations du gouvernement avec la Banque du Canada

La Banque du Canada est soi-disant "société d'État"plutôt que l'un des organismes gouvernementaux. Au début, la BoC était une institution privée, mais elle a été rapidement « nationalisée » et le ministère des Finances détient toutes les parts. Cependant, il conserve son indépendance. Selon Loi sur la banque du Canada a donné au ministre des Finances du Canada le pouvoir décisionnel final lié à la conduite de la politique monétaire. Théoriquement, le ministre des Finances peut décider de la politique monétaire au moyen de directives. Cependant, aucune directive n'a été émise depuis la création de la BdC.

Le président et le suppléant sont nommés par le directoire de la banque. Il est à noter que le sous-ministre des Finances siège au conseil d'administration, mais n'a pas le droit de vote.  La Banque du Canada soumet ses dépenses au conseil d'administration, tandis que les dépenses ministérielles sont soumises au Parlement. Il s'agit d'assurer le contrôle financier de la banque. De plus, la Banque du Canada ne peut pas se financer avec les profits qu'elle génère, car ils vont au Trésor canadien.

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